Source : OCDE
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publie semestriellement un rapport traitant des investissements directs internationaux (IDI) dans le monde.
Le rapport du mois d’octobre met l’accent sur les principaux constats des IDI au 1er semestre 2023 à l’échelle internationale. Il ressort essentiellement ce qui suit.
• Les flux mondiaux d’IDE ont rebondi pour atteindre 727 milliards USD au premier semestre 2023, mais sont restés 30 % inférieurs aux niveaux enregistrés au premier semestre 2022. Une grande partie de l’augmentation s’est produite au premier trimestre 2023, en dépit d’une baisse des flux mondiaux d’IDI de l’ordre de 44 % au cours du premier semestre 2023 comparativement au 2nd trimestre de l’année en cours.
• Les flux d’IDI vers la zone OCDE ont augmenté pour atteindre 275 milliards USD, mais ils sont 42 % inférieurs à leurs niveaux enregistrés au premier semestre 2022 et inférieurs aux niveaux semestriels de 2021. Ils sont passés à des niveaux positifs au premier trimestre 2023, mais ont ensuite chuté de 58 % au deuxième trimestre. Cela s’explique en grande partie par la baisse des entrées de capitaux propres et des bénéfices réinvestis, reflétant le ralentissement continu des nouvelles activités d’investissement.
• Les flux sortants de la zone OCDE ont plus que doublé par rapport au 2nd semestre 2022, pour atteindre 580 milliards USD, bien qu’ils soient inférieurs aux niveaux du semestre précédent. Ici aussi, une grande partie de la hausse a eu lieu au premier trimestre, alors que les sorties d’IDI des pays de l’OCDE ont chuté de 56 % au deuxième trimestre.
• Les flux d’IDI vers les économies du G20 non membres de l’OCDE ont chuté de 15 % au premier semestre 2023. Ils ont diminué de 13 % au premier trimestre et de 27 % supplémentaires au deuxième trimestre.
Les États-Unis ont été le premier bénéficiaire d’IDI dans le monde, suivis par le Brésil alors que le Canada et le Mexique, se classent à égalité au troisième rang des bénéficiaires d’IDI.
Les États-Unis étaient également le principal investisseur mondial , suivis par la Chine et le Japon.
• Les activités de fusions et acquisitions transfrontalières réalisées ont poursuivi leur tendance à la baisse dans un environnement économique affaibli, impacté par des prix élevés, des taux d’intérêt en hausse et une incertitude géopolitique persistante. La valeur des transactions conclues a chuté de 23 % dans les économies avancées et de 49 % dans les marchés émergents et les économies en développement.
• Les dépenses en capital des nouveaux projets d’investissement annoncés sont restées fortes dans les marchés émergents et les économies en développement, en partie grâce à un grand projet d’énergie renouvelable annoncé en Mauritanie, mais le nombre de projets annoncés a connu une réduction.