Dans le cadre de son expansion internationale, Avialys pose les bases de son futur centre de recherche et développement en intelligence artificielle et cybersécurité en Tunisie. Cette initiative stratégique vise à faire du pays un hub technologique clé pour l’innovation et la cyberdéfense.
Lors d’une récente mission en Tunisie, M. Eddy Taieb a eu des échanges constructifs avec plusieurs acteurs majeurs de l’écosystème technologique et institutionnel.

Une ambition claire pour la Tunisie
À travers cette expansion, Avialys ambitionne de :
– Développer un centre de recherche en intelligence artificielle et cybersécurité, renforçant ainsi l’expertise locale.
– Créer un pôle en cyberdéfense, positionnant la Tunisie comme un acteur stratégique dans la sécurité numérique.
– Valoriser les talents tunisiens et favoriser la coopération technologique avec des institutions locales et internationales.
« Avec cette implantation, Avialys confirme sa confiance dans le potentiel tunisien et se projette vers un avenir où la technologie et la cybersécurité joueront un rôle clé dans le développement économique du pays » a déclaré M. Eddy Taieb.
AVIALYS est une entreprise spécialisée dans l’IT, la cybersécurité, l’informatique et la télécommunication.

La Tunisie a participé avec un espace d’exposition dédié au plus grand salon international spécialisé dans les technologies modernes et l’innovation, le CES 2025, qui s’est tenu à Las Vegas, aux États-Unis, du 7 au 10 janvier 2025.

Plus de 40 entreprises et startups tunisiennes ont participé au CES pour promouvoir les innovations technologiques et les produits tunisiens sur le marché américain et les principaux marchés mondiaux des technologies modernes via le pavillon tunisien « Tunisian Innovation Hub .

Le CES, lancé en 1967, est le plus grand salon mondial dédié à l’innovation technologique, présentant en avant-première des produits novateurs des plus grandes entreprises mondiales et startups. L’édition 2024 a attiré plus de 135 000 visiteurs professionnels et 4300 exposants représentant plus de 150 pays, ainsi que 1400 startups avec la tenue de plus de 250 conférences avec 1000 intervenants de haut niveau, où l’intelligence artificielle a dominé la majorité des thématiques.

L’industrie aéronautique affiche une croissance annuelle moyenne de 8%, se distingue par un taux d’encadrement important, compte 80 entreprises dont 90% totalement exportatrices et emploie plus de 17.000 personnes. Le secteur a résisté aux crises successives et en prime celle du COVID-19 au cours des années 2020/2021 sachant que la Tunisie est le premier fournisseur aéronautique de l’Allemagne et 3ème fournisseur de la France sur le continent africain.

De Tunis à Tozeur, la Tunisie fait son grand retour dans le cœur des voyageurs français ! Si le pays compte toujours sur le tourisme « économique », les initiatives se multiplient pour mettre en avant le charme subtil de notre voisin méditerranéen. Mais pour en profiter, il faut savoir que les formalités administratives évoluent en 2025, et ces changements sont applicables depuis ce 1er janvier.

Dorénavant, tous les visiteurs sont tenus de présenter un passeport valide de plus de trois mois après l’entrée sur le territoire tunisien, rapporte France Diplomatie. Pas de changement pour le visa en revanche : il n’est pas nécessaire pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois.

Un consortium mené par H2 Global Energy a signé un protocole d’accord avec le gouvernement tunisien pour le développement d’un ambitieux projet de production d’hydrogène vert. Cette initiative, dont l’investissement total est estimé à 6 milliards de dollars, pourrait faire de la Tunisie un exportateur majeur pour l’Europe.

Selon Hydrogen Insight, H2 Global Energy espère installer entre 1,5 GW et 1,8 GW d’électrolyseurs. Le projet, dont le nom n’est pas encore donné à ce stade, pourrait assurer la production de 180 000 tonnes d’ hydrogène vert par an en vue d’une exportation vers l’Europe.

« Ce projet stratégique met en lumière le potentiel de la Tunisie comme leader dans la production d’hydrogène et d’ammoniac verts » a souligné Waleed AlHallaj, directeur commercial de H2 Global Energy.

Au-delà de l’intérêt en matière de transition énergétique, le projet devrait générer de nombreux emplois et stimuler la croissance économique en Tunisie.

Le 9 octobre, la construction d’une unité industrielle de la filiale ETILOG, leader technologique européen pour les systèmes d’emballage destinés aux secteurs automobile et aérospatiale, a officiellement débuté à Sbikha, dans la région de Kairouan. Ce nouveau projet, situé dans la zone industrielle de Sbikha 2, s’étend sur une superficie d’un hectare et devrait générer, dans une première phase, 210 emplois directs.
Le choix de la Tunisie pour l’implantation du premier site, hors Europe, d’ETILOG confirme la position du pays en tant que destination attractive pour les investissements étrangers, notamment dans le secteur automobile. Ce qui reflète également la confiance de l’entreprise dans le potentiel de croissance du marché tunisien.
D’origine suisse, Etilog a son siège social à Presov en Slovaquie et compte plus de 250 employés basés sur ses sites de Presov, Dunajska Streda et Svidnik en République slovaque.

Fondée en novembre 2007 à Kairouan, centre de Tunisie, Yura Corporation Tunisia qui emploie actuellement 2 000 personnes, prévoit de porter ses effectifs à 6 000 d’ici 2026, ont fait savoir les responsables coréens de l’entreprise, lors d’une séance de travail tenue mercredi avec une délégation officielle représentant les autorités locales et l’écosystème entreprenarial.
Yura Corporation, se positionne comme un leader mondial dans son secteur. Elle fournit des constructeurs automobiles majeurs tels que Hyundai, Kia Motors et Mercedes …en câbles et composants électriques.

Le secteur de la fabrication de câbles et de composants électriques pour l’industrie automobile est en pleine expansion en Tunisie. Porté par l’essor des véhicules électriques et connectés, ce secteur bénéficie, en Tunisie d’une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, faisant du pays un hub attractif pour les investissements dans l’industrie automobile.

Le groupe allemand Marquardt a inauguré ce mercredi 25 septembre 2024 sa troisième usine en Tunisie, de fabrication de composants automobiles, située à NEOPARK El Fejja, dans la zone industrielle. L’usine, spécialisée dans la fabrication de composantes électroniques et électromagnétiques destinées aux plus grandes marques automobiles sur le marché international, représente un investissement de près de 200 millions de dinars tunisiens. Elle prévoit de générer plus de 1 000 emplois, contribuant ainsi de manière significative à l’économie locale. « Cet investissement nous montre que nous sommes dans la bonne direction, et que nous allons soutenir cette voie avec tous nos partenaires », a déclaré le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, à la cérémonie d’inauguration, soulignant l’importance des partenariats avec des entreprises étrangères comme l’allemand Marquardt. En effet, l’Allemagne est l’un des principaux partenaires commerciaux de la Tunisie. À ce jour, les entreprises allemandes ont investi environ 2,3 milliards d’euros dans le pays, créant plus de 91 000 emplois à travers 310 compagnies. De son côté, Harald Marquardt, président du conseil d’administration du groupe, s’est montré enthousiaste quant à cette nouvelle expansion. « Nous sommes ici depuis 33 ans, et c’est notre troisième usine en Tunisie. Nous croyons en ce pays et en ses gens », a-t-il affirmé. Il a ajouté que le groupe Marquardt continue de renforcer ses liens avec la Tunisie, fort d’une relation de longue date avec le gouvernement et la population tunisienne. Harald Marquardt a également insisté sur la qualité des employés tunisiens et sur la stabilité de la relation entre son entreprise et la Tunisie. « En regardant combien de nos employés sont avec nous depuis plus de 10, 15 ou même 20 ans, nous pensons que nous sommes un bon employeur, et nous avons de très bons employés qui réalisent ce que nous voulons. »

La Tunisie, l’Afrique du Sud, le Gabon, l’île Maurice et le Ghana restent les leaders dans la mise en œuvre de l’administration en ligne dans leurs régions respectives, selon l’« Enquête sur l’administration en ligne 2024 » : Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development » du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UN DESA). Ces pays tenaient ce même rang déjà à l’enquête de 2022.

La Tunisie conserve sa première place en Afrique du Nord, gagnant une position dans le classement continental pour atteindre la troisième place, après avoir été quatrième en 2022.

Ces cinq pays se distinguent par leur indice de développement de l’administration en ligne (IDEG), qui dépasse la moyenne africaine de 0,4247 (sur une échelle de 1,0000). Leurs points forts résident dans l’infrastructure des télécommunications, le développement du capital humain et les services en ligne, qui se rapprochent de la moyenne mondiale de 0,6382.

En tant que leaders régionaux de l’e-gouvernance, ces pays sont un exemple pour les autres pays d’Afrique. Leurs progrès soulignent l’importance d’investir dans l’infrastructure numérique, le capital humain et l’amélioration des services en ligne.

Les investissements internationaux en Tunisie ont atteint le montant de 1388,9 MTND* à la fin du premier semestre de l’année 2024, selon un rapport rendu public à la mi-août par FIPA Tunisia. Comparés aux trois dernières années, ces investissements ont enregistré des variations de 13,8% par rapport à 2023, 34,2% par rapport à 2022 et 42,0% par rapport à 2021.

Le flux des IDE hors énergie enregistré au cours du premier semestre de l’année 2024 a permis de réaliser 610 opérations d’investissement d’une valeur totale de 1057,2 MTND permettant de créer 4 820 nouveaux postes d’emplois.

Parmi ces projets d’investissement :
– 34 (6%) sont relatifs à des projets de création d’une valeur de 77,2 MTND (7%) permettant de créer 783 (16%) nouveaux postes d’emplois, et
– 576 (94%) sont relatifs à des projets d’extension d’une valeur de 980,0 MTND (93%) ayant permis de créer 4 037 (84%) nouveaux postes d’emplois.

La répartition des flux entrants par pays émetteur place la France en première position avec 344,2MTND soit plus de 32% du total des IDE hors énergie. L’Italie est en deuxième position avec 141,3MTND, l’Allemagne troisième avec 115,3MTND, l’Espagne quatrième avec 79,6MTND et le Qatar en cinquième position avec 72,5MTND.
– 1TND = 0.30 euro au 16/8/2024
– 1TND = 0.32 dollar américain au 16/8/2024